Introduction et traduction de l'arabe par Ali Omar Yara
Il s’agit-là, de la réflexion critique d’un juriste et d’un pacifiste, d’une méditation philosophique en matière des droits de l’homme. Depuis le soulèvement sahraoui de 2005 dans les territoires occupés, Naama Asfari affine cette approche.-----≫ vers le texte complet (PDF)
C’est dans sa prison qu’il a écrit ce document en arabe, comme il en a écrit plusieurs autres confisqués et probablement détruits par les gardiens de sa cellule, avant sa comparution avec ses camarades, le 1e février 2013 devant le tribunal militaire «permanent !» de Rabat . Il s’agit aussi d’une réflexion sur le rapport entre «la justice et les sentences infligées » aux êtres libres. Par sa compétence en manière de droit et ses différents « séjours » dans les prisons marocaines, il savait que la sentence serait très lourde pour eux les « 24 », comme elle l’avait été pour son père Abdi Ould Moussa, Daddach, El Khadir, Ballagh, Ould Tamek, Haïdar, et des milliers d’autres Sahraouis.