janvier 19, 2004

Lettre au Secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan

De la part de l' Association française des Amis de la RASD

Paris, le 17 javier 2004

Monsieur le Secrétaire Général,

Dans quelques jours, le Conseil de Sécurité des Nations Unies va une nouvelle fois traiter de la question du Sahara Occidental, à la lumière de votre dernier rapport et se déterminer sur la prolongation et la nature du mandat de la Minurso.
Les associations françaises solidaires avec le peuple sahraoui, les élus qui entretiennent des rapports étroits avec le Front Polisario, sont très attentifs à la situation nouvelle créée par les nouvelles propositions de votre envoyé personnel, Monsieur l'Ambassadeur James Baker, adoptées à l'unanimité en juillet dernier par le Conseil de Sécurité.
En effet, ces nouvelles propositions doivent conduire dans les cinq ans à la mise en œuvre du référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui.
Comme en 1991, le Front Polisario s'en est emparé, conscient de l'importance de cette ultime solution pacifique.
Le Maroc tente une fois encore d'échapper à la légalité internationale et, jusqu'à présent, n'accepte pas ce nouveau plan correspondant pourtant à bon nombre de ses revendications.
Cette attitude est très choquante ! Depuis près de 30 années, le royaume du Maroc contredit et défie la légalité internationale.
Les Nations Unies, chargées de conduire à son terme le processus de décolonisation du Sahara Occidental, tel que prévu par ses résolutions pertinentes, ne doivent plus tolérer de tels manquements et provocations.
Le Conseil de Sécurité doit, en cette fin de janvier, s'engager pour la mise en œuvre sans délai du plan et appliquer des mesures de fermeté, allant jusqu'aux sanctions à l'encontre du royaume du Maroc, pour l'amener au respect de la résolution 1495.

Monsieur le Secrétaire Général,

Votre engagement à régler le problème du Sahara Occidental n'a jamais faibli.
Les peuples du Maghreb ont besoin de paix et de prospérité. La crédibilité des Nations Unies est depuis trop longtemps engagée dans cette affaire. Les droits des peuples ne se partagent pas.
Dans cet espoir,
Nous vous prions de bien croire, Monsieur le Secrétaire Général, en l'expression de notre haute considération.

signé: Régine VILLEMONT, Secrétaire Générale de l’AA RASD


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